Presse

Extraits de presse

 

Les films de Jacques Baratier sont rares. Ils se regardent comme un bouquin trouvé par hasard, que l’on feuillette et dont on ne peut plus se détacher. L’Araignée de Satin est adaptée d’une pièce grand-guignol, dont l’épouvante devient fantaisie délectable. C’est une féérie rocambolesque qui chante les candeurs de la perversité.

Colette Godard (Le Monde)

 

Si vous aimez les simagrées sexuelles, la foudre, le fard, les gouines marijuanées, les petites filles nattées, le clin d’œil à Stendhal, à Nerval, à Freud ou au polar gothique, alors venez chatouiller cette araignée de plus près, elle frissonne sous la soie.

Patrick Grainville (VSD)

 

L’auteur de Goha et de La Poupée persévère dans son être de cinéaste. S’il est incapable de respecter les régles du succès, Baratier sait toujours aussi bien déranger l’ordre social. Il donne à son film une dimension poétique qui manque au cinéma français. Tous les acteurs, de Catherine Jourdan à Daniel Mesguich, participent magnifiquement à ce film rare, qu’il ne faut pas laisser passer.

Anne Andreu (L’Évènement)

 

Voici un film à nul autre pareil, complètement fou (fou d’amour), ténébreux et fulgurant, feutré et incantatoire, secret et crapuleux, précieux et vulgaire à la fois, sage et tumultueux, grave et léger, glacé et torride, innocent et pervers. Ce film constitue matière à rêves et à fantasmes. Il existe pour notre béate délectation et nous replonge dans les trésors oubliés de notre cinémathèque imaginaire.

Christian Bosseno (La Revue du Cinéma)

 

Ce bouquet de sacrilège sur fond de bruissement d’étoffe rare est un régal pour ceux qui voient enfin le cinéma français sortir de son conformisme à base de flics et voyous.

Raymond Lefèvre (La Raison)

Cette étrange histoire de possession et de saphisme agit comme l’insidieux venin d’un charme trouble.

Télé K7

Aussi éloigné du voyeurisme racoleur de Hamilton que de l’esthétisme glacé de Robbe-Grillet, le film de Baratier est fait pour vous griffer les nerfs et les sens, bref pour redonner le sentiment d’exister.

Gérard Edelstein (L’Équipe)