L’Or du Duc

Synopsis

Ludovic, Duc de Talois-Minet, vit dans le mépris le plus complet de l’argent et du travail qui le procure ; son épouse, Monique, et leurs dix enfants, partagent avec ravissement ce point de vue, et tout le monde est persuadé que tout finit toujours par s’arranger.

Le jour où la famille est expulsée de son château, Ludovic hérite d’un oncle maharadjah devenu richissime un autocar, seul legs qu’il ait distrait de son héritage pour quelqu’un de sa famille. Tous les Talois-Minet vont prendre possession de leur véhicule à la douane, et commencent un pittoresque voyage à travers Paris. Ludovic essaie vainement de trouver de l’argent pour éviter la vente de sa propriété, tandis que la famille organise sa vie à bord de la voiture.

Mais Annibal, le vizir du maharadja, débarque à Paris pour s’emparer du véhicule. Sous sa peinture rosée, l’autocar est en fait en or massif. L’insouciance de Ludovic lui permet de réussir. Après une poursuite folle, tout le monde se retrouve au château de Talois-Minet, où le duc et sa famille reçoivent un accueil triomphal des gens du village alertés par le notaire : toujours détachés des réalités matérielles, les Talois-Minet reprennent la route pour un pèlerinage sur la tombe indienne de l’oncle Adhémar à qui ils doivent bien quelques fleurs.

Fiche technique

France, 1965, 85’, 35mm, Noir & blanc

Réalisation : Jacques Baratier

Réalisateur 2ème équipe : Bernard Toublanc-Michel

Assistant-réalisateur : Paul Vecchiali

Assistant-stagiaire : David Ollier

Production : Les Films Number One, Les Films Marceau-Cocinor, Fair Film (Roma)

Producteur : Pierre Kalfon, Georges Chappedelaine

Directeur de production : Louis de Masure

Scénario : Jacques Baratier

Adaptation et dialogue : Eric Ollivier

Script : Suzanne Durrenberger

Directeur de la photographie : Henri Raichi

Cadre : Jean Charvein

Assistant-opérateur : Claude Garric

Montage : Néna Baratier

Assistant-monteur : Ziva Postec

Musique : Michel Colombier

Auteur des chansons : Charles Trénet, Robert Rocca

Son : Jacques Gallois

Décors : Jacques Gut

Décorateur-maquettiste : Hubert Monloup

Photographe : Victor Rodrigue

Distribution : Cocinor (Comptoir Cinématographique du Nord)

 

Interprétation :

– Claude Rich (Ludovic de Talois-Minet)

– Monique Tarbès (Monique de Talois-Minet)

– Jacques Dufilho (Annibal)

– Pierre Brasseur (Adhémar de Talois-Minet)

– Elsa Martinelli (Sonia, l’étrangère)

– Danielle Darrieux (Marie-Gabrielle de M.)

– Noël Roquevert (le général de Bonneguerre)

– Jean Tissier (le bon Pleko)

– Annie Cordy (la concierge)

– Daniel Emilfork (le gardien)

– Bénédicte Lacoste (Alix de Talois-Minet)

– Dino Mele (l’amoureux d’Alix)

– Fernand Sardou (le livreur d’eau)

– Pierre Repp (le vendeur de tissus)

– Roland Lesaffre (le chauffeur de la RATP)

– René-Jean Chauffard (l’académicien)

– André Gabriello (le bougnat)

– Jacques Jouanneau (le casseur d’autos)

– Christian Marin (le gendarme)

– Catherine Darcy (la belle-sœur de Ludovic)

– Dorothée Blank (une invitée à la réception)

– Renée Gardès (la marchande de billets)

– Daniel Laloux

– Jean Richard

– Jean-Baptiste Thierrée