La Ville-Bidon

Synopsis

Une décharge, au bord d’une lagune.

C’est dans ce no man’s land qu’un député-maire affairiste a décidé de construire la « ville du bonheur ». Avec son équipe, constituée notamment d’un architecte et d’un promoteur, il engage un sociologue pour mener une enquête, et entreprend d’acheter le terrain au propriétaire, Monsieur Brunet, en vue d’expulser les populations qui y sont installées. Celles-ci sont composées de familles émigrées qui, logées dans des abris de misère, ont fini par constituer un bidonville.

Plus privilégiés, Mario, Clovis, Léon et leur famille vivent eux dans des roulottes relativement confortables. Ils sont « casseurs » de profession, une activité lucrative qui leur laisse une grande liberté et beaucoup de temps de loisir. En face d’eux, la cité de transit accueille les expulsés de la décharge, qui s’efforcent de survivre.

Seul lien qui relie ces deux mondes hostiles, Fiona est une jeune femme libérée et indépendante que convoite Mario. Un soir, un « light show » somptueux ponctué de « happenings » est organisé dans le cimetière de voitures. A l’issue de la soirée, Fiona et Mario passent la nuit ensemble. Le lendemain, la découverte du cadavre d’une jeune fille dans la décharge vient précipiter les évènements.

 

 

Fiche technique

 

France, 1974, 80’, 16mm, couleur

Réalisation : Jacques Baratier

Production : Baraka Production, Office de Radiodiffusion et Télévision Française, Cinémag

Producteur : Mag Bodard

Directeur de production : Philippe Dussart

Conseiller à la réalisation et au montage : Serge Brodskis

Scénario : Christiane Rochefort, Jacques Baratier

Adaptation : Daniel Duval

Dialogue : Christiane Rochefort, Jacques Baratier

Photographie : Guislain Cloquet

Montage : Néna Baratier, Hervé Deluze, Léonide Azar

Musique : Michel Legrand

Composition de la chanson « Les Rois de la boue » : Claude Nougaro

Son : André Hervé

Interprétation

– Bernadette Lafont (Fiona)

– Daniel Duval (Mario)

– Yves Lagrange (Philippe)

– Jean-Paul Rousselet (Clovis)

– Jean-Claude Fortin (Léon)

– Jean-Pierre Darras (Monsieur Brunet)

– Roland Dubillard (le gardien de la cité)

– Lucien Bodard (le député-maire)

– Pierre Schaeffer (l’architecte)

– Claude Jaeger (le promoteur)

– Jacques Baratier (le sociologue)

– André Voisin (l’ingénieur des T.P.)

– Davye Heastley (« la qualité de la vie »)

– Françoise Choay (« les affaires sociales »)

– Robert Castel (le « pied-noir »)

– Françoise Lebrun (Lolotte)

– Xavier Gélin (un jeune cadre)

– Nicole Karen (la femme du jeune cadre)

– Corinne Gorse (Zette)

– Michèle Rameau (Michèle)

 

Prix : Prix de la Société des Auteurs 1975